vendredi 28 février 2014

le mystère IDA / polski film IDA

alors là, cet extra-terrestre, mais d'où il vient??
C'est avec un regard sceptique que je suis allée voir ce film polonais de Pawel Pawlikowski, IDA. J'en ai lu des merveilles, un chef d'oeuvre, une oeuvre parfaite, un film splendide... Je crois que c'est pour cela que j'ai eu du mal à me faire ma propre idée. Et aussi par le fait que j'ai vu ce film en VO, du coup ravie d'entendre parler polonais, je ne savais pas trop sur quoi me concentrer.
C'est un film esthétique, d'une réelle beauté d'image. Les cadres sont magnifiquement pris, les gros plans extras, les Polonaises belles :) Du fait d'avoir été réalisé en noir et blanc, cela rajoute encore plus à la beauté car cette élégance sobre nous plonge dans une certaine ambiance figée, oppressante et mélancolique.
L'un des points forts du film est le scénario. L'histoire se déroule dans les années 1960, Ida est une jeune fille juive, orpheline, élevée par les bonnes soeurs et qui, avant de prononcer ses voeux, part à la rencontre de l'unique membre de sa famille, sa tante Wanda. La découverte du monde extérieur, des secrets de famille et de ses racines, mènent la jeune IDA vers les chemins ténébreux. La recherche de l'identité, de l'affirmation de soi, la découverte des horreurs de la guerre, sont les éléments qui sont sensés nous émouvoir et nous troubler durant les 80 minutes du film. J'avoue que le personnage de Ida est bien moins intéressant que celui de sa tante, l'ancien Procureur de la République. Alors du coup, on se perd parfois dans cette quête identitaire, ne sachant pas qui faut-il vraiment suivre et dans quelle direction.

Pawlikowski est un réalisateur certes, polonais mais qui a quitté le pays à l'adolescence. Je pense que son absence dans la Pologne d'aujourd'hui lui a permis d'avoir un regard  pur et neutre sur l'époque qu'il a décidé de mettre à l'honneur dans son film. Car l'histoire de la Pologne est très compliquée. La période de la seconde Guerre Mondiale a marqué le pays comme rien d'autre et c'est aussi cela que le film nous transmet. Le sort des Juifs dans la Pologne envahie par les nazis, le comportement des Polonais dans ce pays en guerre, le rôle de l'Eglise dans tout ce foutoir. Comme dans beaucoup de films polonais, ici aussi, le passé remonte à la surface et rappelle que tout n'est pas oublié. Mais les personnages sont simples, il n'y a pas de pathos, juste la simplicité et la vraie vie.

C'est un film quasi documentaire, épuré, avec un contraste de couleur (noir et blanc) de caractères (la pieuse Ida et la dévergondée Wanda), de sentiments (la haine et le pardon), tout est dans l'opposition et permet un équilibre et un esthétisme sans faille. Le decadrage volontaire nous donne l'impression que les héros sont oppressés, écrasés par le poids de leur passé, de leur avenir. La caméra immobile qu'emploie Pawlikowski  dessert les actrices et nous les montre dans toute leur splendeur. Tout est symbolique.  Parfois, ce cadrage particulier, très étudié me laisse tout de même dubitative. J'ai fini par me demander si ce film n'a pas été fait juste pour la forme et le visuel. Bien que l'histoire soit importante, par moment je trouve qu'elle ne l'emporte pas sur la forme. Le réalisateur a peut-être voulu marier ces deux mondes, franchement, qu'a-t-il voulu transmettre, à chacun de nous trouver sa propre réponse. Vous comprenez donc que je suis quelque peu déboussolée après la séance.
Pour conclure je dirais que IDA est un film beau mais pas nécessairement bien. Par moment on croirait à un film pour les intellos qui mettront des semaines à décortiquer les scènes et les détails afin de leur donner leur sens et leur signification. Sans moi, merci.

Quoi qu'il en soit, je vous invite à aller voir ce film car, sans doute, vous ne le verrez pas avec les mêmes yeux que les miens. Et c'est avec un grand plaisir que je lirais l'opinion d'un Français sur ce film polonais, très original.
 ma note 5/10



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naczytalam sie sporo na temat nowego filmu Pawlikowskiego i okazja sie trafila bo IDE wyswietlano wlasnie w moim ulubionym kinie. Poszlam z ciekawosci i z radosci, bo moglam po raz pierwszy obejrzec jakis polski film w wersji oryginalnej, co nigdy mi sie tu jeszcze nie zdarzylo. I chyba wlasnie to ogladanie filmu po polsku troche mi zamieszalo w glowie. Chociaz, czy ja wiem...
CO AUTOR MIAL NA MYSLI? ja sie pytam :)

Film jest z cala pewnoscia ORYGINALNY. temu nie mozna zaprzeczyc, ale czy ta oryginalnosc sluzy filmowi az do konca? Sama nie wiem. Kadry sa piekne ale dziwne, jakby niebo sie walilo na glowy aktorow, przygniatalo ich. Przypuszczam ze to wszystko jest zamierzone i tylko ja nie do konca potrafie odszyfrowac te symbolike Pawlikowskiego.
Aktorki sa swietne, film bialo-czarny dodaje uroku calosci. Ale czy to na pewno o to chodzi? Czulam sie lekko przybita ogladajac Ide. Przytlumiona, jak odglos krokow na sniegu, gluchy... Historia Idy jest prosta, sierota, przygarnita przez zakonnice, odwiedza swoja ciotke, ktora zabierze ja w podroz w przeszlosc w poszukiwaniu prawdy o ich rodzinie. Razem z Ida poznamy jej prawdziwa historie i cale szczescie ze jest tu ten ludzki element. Bez niego fim bylby tylko piekny, estetyczny i pelen symboliki.

Powojenna komunistyczna Polska udala sie Pawlikowskiemu. Przypuszczam, ze to dlatego, ze nie mieszka on w Polsce i ma nieskalane spojrzenie na kraj sprzed dziesiatek lat.
Ida wychwalana na calym swiecie, nagrodzona wieloma statuetkami jest z pewnoscia rewelacyjnym filmem nadajacym sie do dyskusji, analiz i porownan. To troche jakby byl to film dla intelektualistow co spedza noce cale na analizowaniu najdrobniejszego nawet elementu zeby przypisac mu jakies znaczenie. Ja ogranicze sie tylko do mojego prymitywnego spojrzenia, ktore mimo wszystko jest raczej pozytywne. Nie dam mu 10ciu punktow w mojej skali ocen, dostanie jedynie polowe ale to i tak niezle.
 moja ocena : 5/10
 



lundi 24 février 2014

THE WEBB SISTERS

cela n'a rien à voir avec les soeurs du web, quoi que... Elles sont bien soeurs et on peut voir leurs vidéos sur le web mais c'est leur nom de famille, Webb. Elles sont britaniques, ont de voix sublimes, sont connues dans le monde entier (pas trop en France, à croire qu'on est pas de ce monde lol).
Depuis plusieurs années elles font partie de la troupe de Leonard Cohen qui les avait choisies pour chanter avec lors de ses concerts. L'une d'entre elles joue de la harpe et de la mandoline, l'autre de la guitare et du piano. J'adore leurs voix, la tendresse avec laquelle elles chantent, l'émotion qui nous touche au plus profond de nous.
J'aime énormément Cohen, son timbre de voix qui me transperce, venu d'ailleurs, me remue les tripes et fait facilement briller les yeux.Alors le mariage des deux est tout simplement  parfait. Je vous fait écouter deux morceaux, si ça vous plaît, je pense que vous saurez en trouver d'autres.





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mysle ze Polska jest bardziej otwarta na "nowosci" muzyczne niz Francja. A moze sie myle i nie obracam w odpowiednich kregach francuskich. W kazdym razie we Francji nigdy nie spotkalam nikogo kto znalby The Webbsisters. A wiem, ze w moim rodzinnym kraju ludzie znaja. Tak samo jak kilka lat temu w Polsce wszyscy znali i sluchali Birdy, tutaj jej piosenki dotarly z duuuuuzym opoznieniem.
Wiec dzis przyblizam Francuzom, a moze i Polakom, znana  od wielu lat (choc nie wszystkim) grupe The Webbsisters, dwie siostry ktore spiewaja z legendarnym juz Leonardem Cohenem a rownolegle maja tez wlasne piosenki. Ja uwielbiam ich muzyke, ich wlasna jak i aranzacje Leonarda. Dla przyblizenia dwa kawalki, jesli Was interesuja, na pewno znajdziecie wiele innych.

jeudi 20 février 2014

DALLAS BUYERS CLUB Jean-Marc Vallée / WITAJ W KLUBIE

Dallas Buyers Club de Jean-Marc Vallée
je crois que le plus impressionnant dans ce film c'est la transformation physique des acteurs, notamment Matthieu McConaughey et Jared Leto. Je crois avoir lu quelque part qu'ils ont perdu respectivement 24 et 20kg pour pouvoir jouer le rôle d'un séropositif, malade du SIDA.
C'est l'histoire vraie (je vous disais que j'aimais tout particulièrement les histoires vraies) de Ron Woodroof, un Texan pur et dur, représentatif du slogan "sexe drogue et rodéo", à qui on annonce qu'il est porteur du virus HIV et qu'il lui reste plus que 30 jours à vivre. Révolté contre l'état et les laboratoires pharmaceutiques, il décide de mener son propre combat et de soigner les gens en les regroupant dans un club, Dallas Buyers Club.
Ce que j'ai aimé c'est que ce n'est pas un film larmoyant qui nous fait pleurer toutes les 5 minutes, où l'on s'apitoie sur le sort de Ron. C'est un autre regard que le film nous permet: celui des hommes qui jugent les autres à travers le prisme de l'homosexualité, avec tous les préjugés et les à priori. Malgré son statut de "pédé", Ron se lie d'amitié avec Rayon (Jared Leto) alors que l seule chose qu'il éprouvait envers les homos avant était le dégoût. D'ailleurs leur relation est si présente que Jennifer Garner est un peu effacée dans son rôle de médecin bienfaisant.
Cette histoire, hormis le combat personnel du héros, nous montre à quel point nous sommes que des pions dans les enjeux financiers de gros complexes pharmaceutiques, les affaires gouvernementales où il est question d'argent et de pouvoir.
La triste réflexion qui nous vient c'est que l'histoire date de 1985 et près de 30 ans après, la maladie n'est toujours pas éradiquée et ni le vaccin ni  le traitement ne sont trouvés.
Le film est nominé aux Oscars dans de nombreuses catégories, meilleur acteur premier et second rôle, meilleur film, meilleur scénario original.
 à voir, sans hésiter
ma note 7/10

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Kolejna pozycja w drodze do Oscarow. I tutaj bede naprawde rozczarowana jesli Matt McConaughey nie dostanie Oscara za swoja role. W prawdzie nie mialam okazji obejrzec Wilka z Wall Street a ponoc DiCaprio jest rownie rewelacyjny, jednak poza sama gra aktorska, Matthew podjal nielada wyczyn gdyz dla tej roli przeszedl prawdziwa transformacje fzyczna, ponad 20kg mniej.... Wyglada potwornie, szkielet, wychudzony, zmeczony i na wykonczeniu. 
Prawdziwa historia chorego na AIDS  Rona Wooldroofa, ktoremu prorokowano miesiac zycia a udalo mu sie przezyc o wiele dluzej. To historia czlowieka, ktory mimo iz skazany, wyrusza na wojne przeciwko wielkim kompleksom farmaceutycznym i postanawia na wlasna reke sprowadzac do Stanow zabronione leki. Kiedy okazuja sie one skuteczne, zaklada tajny klub i nielegalnie rozdaje je innym chorym na AIDS.
Co mi sie podoba w tym filmie, to ze nie jest to jeden z tych filmow ktore sprawiaja ze wychodzimy z kina z tona mokrych chusteczek. Nie ma tu spojrzen pelnych litosci, placzliwych ujec. Jest za to madry przekaz tego jak czasem mozemy patrzec na ludzi, przez pryzmat tego co nam narzucaja media, srodowisko. Ron jest jednym z tych, ktorzy maja okrutne spojrzenie na homoseksualistow. Co nie przeszkadza w niczym bo z czasem zmienia zdanie i zaprzyjaznia sie z Rayonem (granym przez Jareda Leto). Dzieki czemu potrafi dostrzec prawdziwe oblicze wiecznie linczowanych homoseksualistow. Ktorzy w rzeczywistosci sa takimi samymi  ludzmi jak on...
Sama historia jest moze bardzo prosta, jednak daje do myslenia, jakimi pionkami jestesmy w rozgrywkach olbrzymich koncernow faramceutycznych. 
Najsmutniejsze jest chyba jednak to, ze ta historia dotyczny wydarzen z 1985 roku i od prawie trzydziestu lat nadal nie ma leku dla chorych na AIDS.
Polecam



dimanche 16 février 2014

12 years a slave de Steeve McQueen II

Bien le bonjour à tous!
Je n'ai pas réussi à vous faire sortir de l'ombre avec mes blablatages sur le cinéma, tant pis, mais je ne perds pas espoir. Pour aujourd'hui un nouveau volet cinéma...

Quel film!! oui, bon, je suis d'accord et je vous concède, c'est une bête à Oscars. Avec pas moins de neuf nominations, juste derrière Gravity et American Bluff avec leurs 10 nominations et que je n'ai pas en l'occasion de voir.
Steeve McQueen 2 (oui, oui, l'acteur est bien mort, là je vous parle d'un réalisateur) nous livre un film cruel, poignant, qui donne envie de vomir ....
Je ne sais pas quelle espèce nous sommes, être capable de telles atrocitées envers ceux qui sont, soit disant inférieurs à nous. Et oui, on a fait ça... Et cette époque me fait tristement penser à une autre époque  de la Seconde Guerre Mondiale où les nazis exterminaient Les Juifs, les Polonais ....
La comparaison n'est pas vraiment possible mais il y a pourtant beaucoup de ressemblances.
Le film de McQueen me fait donc penser à la Liste de Schindler de Spielberg. Mais en plus dans l'extrême, plus puissant, plus ravageant. L'acharnement des esclavagistes (génialissime Michael Fassbender), la perte d'identité des Noirs, la survie et l'espoir, ça m'a mise très mal à l'aise. Je suis sortie du cinéma avec une boule au ventre.
Certaines scènes sont tout simplement insupportables, j'ai fermé les yeux, le tout m'a rendue malade, honteuse, horrifiée.
12 years a slave parle d'un homme noir, Solomon Northup, né libre, marié, père de deux enfants, Qui par un malheureux concours de circonstances se trouve enlevé et vendu pour esclave à la Nouvelle Orléans. Durant les douze années il essaie de survivre sans perdre l'espoir de retrouver les siens, un jour. Cependant l'horreur qu'il vit peut en faire flancher plus d'un. C'est un film qui ne ment pas, il va à l'essentiel, sans chichi et sans fioritures, parfois on croirait un film documentaire tellement l'information donnée est directe et précise
Je conseille ce film à tous, vraiment. Ne serait-ce que, et là j'empreinte l'expression à mon amie, pour le devoir de mémoire. 
Une petite réflexion me vient à ce sujet. En comparaison avec l'esclavage, en Pologne, nous conservons toujours les camps de concentration et imposons aux élèves un voyage scolaire obligatoire vers ces lieux. Justement par devoir de mémoire. Et parfois, certains s'offusquent, qu'il y en a marre de ressasser cette époque, qu'il faut oublier tout ça et avancer. Je ne suis pas de cet avis. Je pense que l'on de doit pas oublier. Car il ne faut pas oublier de quelles horreurs l'homme est capable afin de prévenir les dérapages éventuels et futurs. 
Lors de ma visite de Auschwitz Birkenau j'avais 12 ans. Je me souviens toujours, plus de vingt ans après, je me rappelle de tout ce que j'ai vu là bas. Et après la séance de ciné avec 12 years a slave, c'est un sentiment ressemblant.
Avec les yeux de Steeve McQueen, à travers le parcours de Chiwetel Ejiofor on prend une triste leçon d'histoire. Allez le voir, sans hésiter, c'est comme une conférence obligatoire , Il Faut passer par là en savoir en tirer des enseignements.

ma note: 7/10

pour les plus réticents la bande annonce:



Enfin, pour terminer un petit bémol avec la présence de monsieur Brad Pitt. Oui, notre beau gosse, qui a aussi produit ce film, il n'a pas pu s'empêcher de passer de l'autre côté de caméra et a joué un rôle de 10 minutes, en s'attribuant le rôle du sauveur. Bien qu'il soit bon acteur, franchement,il n'avait pas besoin de jouer dedans, en plus de ça, ça fait cliché, le bon Brad qui va sauver le héros. Avec ses belles paroles, sa position d'homme cosmopolite, libre et abolitionniste. Oui, pour ma part, je ne retiendrai pas son rôle, le reste est tellement mieux!

bonne séance!

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Wracam wiec do pisania po polsku i choc nie udalo mi sie wyciagnac Was z cienia moim ostatnim postem o kinie, nie trace nadziei ze jednak ktos sie odwazy napisac kilka slow. A skoro kinowo bylo to na dzis kilka slow na temat obejrzanego ostatnio filmu McQueena, 12 lat w niewoli. Tragiczna historia Solomona, ktory przez nieszczesliwy zbieg okolicznosci zostal porwany i sprzedany za niewolnika do Nowego Orleanu, mimo ze mieszka w Waszyngtonie, ma zone i dzieci i przede wszystkim jest wolnym czlowiekiem.

Przez 12 lat zyje jak niewolnik, zapominajac niemal o swojej prawdziwej tozsamosci. 
To film bardzo ciezki. Chwilami nie do zniesienia. przyznaje bez bicia ze zdarzylo mi sie zamknac oczy by nie widziec jak wlasciciel katuje swoich niewolnikow, dla wlasnej przyjemnosci. 
Wyszlam z kina z dusza na ramieniu i ciezkim sercem. Swiadomosc do czego zdolny jest czlowiek mnie przerasta. 
Oczywiscie to film w stylu tych, ktore wysyla sie na Oscary. I tutaj oczywsicie sie z tym zgadzam. Film jest bardzo dobry i naleza mu sie nominacje. Nie mniej jednak, w obliczu innych filmow ktore pojawily sie na liscie do Oscarow, nie jestem pewna czy dostanie wiele statuetek z tych dziewieciu wytypowanych.
Polecam wszystkim :)

lundi 10 février 2014

Parlons peu.... // pogaduszki rowniez po polsku :)

Je vois bien que de nombreuses personnes passent par ici mais peu de vous osent laisser un mot. Je vous invite aujourd'hui à partager avec moi votre petit TOP 3 ou TOP 5 de films qui vous ont marqués, soit dans votre vie, soit sur une période, soit juste récemment, comme vous avez envie. Ceci afin de vous connaître un peu mieux, de découvrir peut-être de nouveaux films pour ma part, de pouvoir en faire découvrir à d'autres bloggeurs et bloggeuses. Et aussi tout simplement, pour vous faire sortir de l'ombre et vous faire parler un peu.
J'ai aussi constaté que les visites depuis la Pologne sont assez nombreuses et sincèrement, je ne me trouve pas en accord avec moi-même à n'écrire ce blog qu'en français. C'est la raison pour laquelle je vais sans doute mettre mes posts aussi en polonais, peut-être pas à chaque fois mais avec une certaine régularité. La fonction de google translate est certes pratique, cependant quand je lis le tas de bêtises que cela donne après la traduction, je n'ai qu'une seule envie: d'écrire en polonais moi-même.

Alors parlons peu, parlons bien, je commence, voici mon TOP 10 cinéma

1. LA LISTE DE SCHINDLER
2. ALABAMA MONROE
3. LA VIE EST BELLE
4. LA COULEUR POURPRE
5. JE VAIS BIEN NE T'EN FAIS PAS
6. MEMENTO
7. LA VIE DES AUTRES
8. THE READER
9. LES JEUX INTERDITS
10. MINORITY REPORT

à la réflexion, je constate que mes films sont presque tous des drames, pas mal d'entre eux concernent l'époque de la seconde guerre mondiale. J'ai essayé d'être plutôt ouverte sur le cinéma mondial car dans les films français, je trouverais bien mon top 10 aussi. C'est volontairement que je n'ai pas mis de films polonais car ce cinéma est assez inconnu en France. Je peux cependant attirer votre attention sue les films (vieux déjà) de Kieslowski "La double vie de Veronique", les Trois couleurs "BLEU", "ROUGE" et "BLANC" du même réalisateur. Roman Polanski n'étant pas un réalisateur polonais proprement dit (ce n'est qu'en vivant en Pologne que l'on produit des films vraiment proches du pays) je ne vous conseillerais pas ses réalisations.
"La Liste de Schindler" est le film qui m'a bouleversé lors de sa sortie et à chaque fois que je le regarde, il m'émeut autant.
"Alabama Monroe" est le film que j'ai découvert il y a quelques mois (je vous en ai parlé il y a quelques jours) et que je considère comme le meilleurs film des dernières années. "La couleur pourpre" avec Whoopi Goldberg est un des rares films des années 80 où l'on osait parler de l'esclavage avec tant de franchise et de dureté.
Dans la même lignée que mon numéro 1," La vie est belle" c'est un hymne à la vie, à l'amour et à l'espoir....
"The Reader" est une autre histoire sur la guerre et quelque part sur l'idée que notre vie est faite de (mal)heureux hasards. Tout comme "La vie des autres" et le destin croisé des méchants et des gentils au temps qui ne m'est pas inconnu, le temps des écoutes, surveillances du temps du communisme des années 80.
"Les jeux interdits" c'est le film qui a marqué mon enfance. Je l'ai vu, presque par le trou de la serrure, je n'en avais pas compris tout le sens mais la voix de la petite fille qui appelait "Michel, Michel" est restée dans ma mémoire jusque bien des années plus tard, lorsque j'ai enfin mis le nom sur ce film et que je l'ai revu. Toujours aussi marquant...
"Memento" c'est le film qui m'a séduite par son histoire mais surtout par sa construction car j'aime tout particulièrement les films à chronologie inversée ou alors où tout se mélange (film chorale). Memento excelle dans le genre et est une parfaite réussite sur ce plan.
"Je vais bien ne t'en fais pas" est l'un des films français qui m'ont beaucoup touchée. L'histoire que l'on ne soupçonne pas, le jeu des acteurs, Kad Merad surprenant, tout y est pour marquer et rester en mémoire.
Le dernier sur ma liste qui n'est pas définitive, c'est "Minority report". Un film qui pourrait faire un peu tâche dans ce classement assez terre à terre et dramatique. Oui, sans doute mais dans le Minority report il y a aussi une complexité de l'histoire, le passé qui se mêle au présent et surtout au futur, un sens un peu plus profond que les effets spéciaux de monsieur Spielberg. J'aime ce film et je ne me lasse pas de le regarder à chaque fois qu'il passe à la télé. Toujours avec autant de plaisir.

allez, à vous maintenant. J'espère que vous me ferez plaisir de partager vos coups de coeurs cinématographiques! Car nul besoin d'être un pro de cinéma pour avoir, au fond de soi, quelques perles de grand écran vers lesquelles on revient avec plaisir. Alors au plaisir de vous lire!! et bon film!


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Po kilku postach na tym blogu zauwazylam, ze wiele wizyt pochodzi z mojej rodzimej Polski. Wyszlam z zalozenia, ze google translate jest po to by ludzie z niego korzystali i odciazali mnie z dwukrotnego pisania tego samego tekstu. No ale kto probowal przeczytac polskie tlumaczenie moich wypocin tutaj? JA. I stanowczo nie powtorze tego doswiadczenia bo stek bzdur jakie wypisuje pan google translate to naprawde zalosne. Wiem ze to tylko taka podporka i lekka pomoc dla np niefrancuskojezycznych ale jednak, bez ladu i skladu, ba! bez zadengo sensu te moje opowiesci, to wszystko powoduje ze wracam do pisania bloga w dwoch jezykach. Nie obecuje ze bedzie to zawsze i regularnie ale w miare czasu i mozliwosci bede pisac i po francusku i po polsku. Byc moze to zmobilizuje kilka z Was na odezwanie sie i zostawienie jakiegos slowka w komentarzach. Zachecam :) bo wszystkie je czytam i odpowiadam :)
Co za tym idzie, dzis postanowilam troszke Was zmobilizowac do pisania i poopowiadam Wam dzis o moim kinie. A raczej o filmach, ktore mnie poruszyly, zapadly w pamiec, byly wazne lub po prostu do ktorych wracam z olbrzymia przyjemnoscia. Moja lista nie jest ostateczna ale mysle ze jest dosc dobra klasyfikacja tego co w kinie lubie i cenie. Przede wszystkim tematyke, wojenna, dramatyczna, stad w mojej liscie kilka filmow z tej epoki. Filmy w wiekszosci amerykanskie, znalazl sie i francuski, z polskich nie mam nic, byc moze dlatego, ze moje spojrzenie na nasze krajowe kino jest dosc odlegle i to co moglam docenic w Polsce przed 1995 rokiem nie zapadlo mi w serce tak jak filmy obejrzane pozniej. Moglabym tu ewentualnie wrzucic Joanne Feliksa Falka, rowniez z okresu wojennego czy tez Dekalog Kieslowskiego.
Jesli macie ochote, proponuje Wam przedstawienie (nie koniecznie z argumentami) Waszej listy trzech, pieciu czy nawet, jak ja, dziesieciu filmow wg Was najlepszych. Moze dzieki temu poznam Was troszke lepiej, moze dzieki Wam odkryje jakies nowe nieznane mi filmy badz realizatorow lub po prostu przeczytam kilka slow od Was. Oto moja lista, moglabym ja zrobic o wiele dluzsza ale trzeba umiec sie zatrzymac :D

1. Lista Schindlera (Spielberg)
2. W kregu milosci (Van groeningen)
3. Zycie jest piekne (Benigni)
4. Kolor purpury (Spielberg)
5. Nie martw sie o mnie (fr, Philip Lioret)
6. Memento (Nolan)
7. Zycie na podsluchu  (Donnersmarck)
8. Lektor (Daldry)
9. Zakazane zabawy (Clement)
10. Raport mniejszosci (Spielberg)

Jam mowilam, kilka filmow o wojnie, najlepszy wg mnie jest film Spielberga, film ktory obejrzalam bedac jeszcze w Polsce i ktory za kazdym razem gdy go ogladam, wzrusza mnie i jednoczesnie budzi gniew i chyba nawet nienawisc. Nienawisc do tamtych czasow, do ludzi, ktorzy byli zdolni do tak okrutnych rzeczy, zlosc bo rownoczesnie z filmem powracaja jakze trudne wspomnienia z wycieczki do Oswiecimia i tego co nam tam pokazano. Wg mnie to jeden z tych filmow ktore zobaczyc powienien kazdy, chocby tylko dlatego by nie zapomniec... O tej samej tematyce acz z innego punktu widzenia oda do milosci, optymizmu i nadzei to Zycie jest piekne. Nieco inne spojrzenie na epoke wojenna to Lektor czyli dowod na to jak drobne zdarzenia moga miec wielki oddzwiek w naszym zyciu.
Z czasow komunistycznych, doskonale nam znanych film Zycie na podsluchu, rewelacyjny, ciezki i bardzo realistyczny.
Kolor purpury to odwazny film lat osiemdziesiatych gdzie malo kto odwazyl sie tak realistycznie pokazac zycie w czasach niewolnictwa, fakt ze film troche za dlugi ale mimo wszystko Whoopi Goldberg rewelacyjna.
Alabama Monroe czyli W kregu milosci to wg mnie jeden z najlepszych filmow ostatnich lat. pisalam o nim kilka dni temu (bylo tylko po francusku) i uwazam go naprawde za arcydzielo sztuki filmowej dzieki grze aktorow jak i muzyce, swiatlu czy samej historii.
Zakazane zabawy to film ktory naznaczyl moje dziecinstwo. Obejrzalam go prawie przez dziurke od klucza i w pamiec zapadla mi mala dziewczynka na starym dworcu wolajaca bezustannie Michel, Michel. Po wielu wielu latach, mieszkajac juz we Francji, dowiedzialam sie co to byl za film i go obejrzalam. Z takim samym wrazeniem gdy mialam 10 lat.
Po drodze, na mojej liscie znalazlo sie tez Memento,  rewelacyjny film, jak lubie. Skomplikowany, przeplatana historia, poworty do przeszlosci, zlozone role aktorow, uwielbiam ten rodzaj kina.
Francuski film Nie martw sie o mnie to wzruszajaca i trudna historia zwyklej francuskiej rodziny, gra aktorow swietna, fabula poruszajaca, jesli nie mieliscie okazji go obejrzec to naprawde polecam.
Na koniec troche ufoludek, Raport mniejszosci. Nijak sie ma do mojego realistycznego dramatycznego i wojennego kina. Ale mimo to jest to film ktory naprawde bardzo lubie. I wcale nie za efekty jakimi uraczyl nas pan Spielberg ale za historie ktora i tutaj jest zaplatana, ktora miesza sie z przeszloscia ale i z przyszloscia.
I tak wyglada moj TOP 10. Mam nadzieje, ze ktos zechce podzielic sie ze mna swoja mala lub duza lista :)

jeudi 6 février 2014

ALABAMA MONROE Felix van Groeningen


pfffffffffffffffffffffff, voilà ce que j'ai dit en sortant du cinéma. Et longtemps je n'ai pas réussi à dire autre chose. Nous sommes parties au ciné pour voir un tout autre film et au dernier moment on a décidé de changer et aller voir Alabama Monroe. Il faut dire que l'affiche est très belle (chacun ses goûts) et un peu mystérieuse, une histoire que je ne connaissais pas trop avant, la bande annonce que je n'ai pas vue et heureusement!!! car elle ne m'aurait pas du tout donné envie d'aller voir ce film! Elle ne sert pas le film, vraiment pas. Car l'histoire de ce film et bien, cartes, elle commence par une maladie, avec une issue que l'on ne peut imaginer. Mais au plus profond de ce film, une douleur presque physique, vraiment viscérale qu'on a l'impression de ressentir durant tout le film. Un sentiment qui parfois donne le vertige.
Et pourtant, je déteste la country music! Je déteste ça, vraiment! Mais dans ce film, sans la musique, il n'y aurait rien du tout!
C'est LE film de mes dernières années. Avec un jeu d'acteurs parfait, une histoire d'un amour, des amours, une bande originale d'une telle puissance que bien après avoir vu le film, lorsque j'en écoute un extrait, j'en ai la chair de poule.
C'est un film à voir, un film à vivre, à méditer, à quel point une passion peu être dévastatrice...
un film ravageur, qui explose et qui fait voler en éclats tout ce dont on est certain....
et pourtant j'ai l'impression qu'il est passé presque inaperçu auprès du grand public, il est tout de même nominé dans la catégorie film étranger aux Césars et aux Oscars.
pour moi:
MAGISTRAL
note: 10/10